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Lassibille Mahalia
anthropologie Afrique « danse africaine » Sénégal krump hip-hop
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Mahalia Lassibille est anthropologue et maîtresse de conférences au département danse de l’université Paris 8. Elle est membre du laboratoire MUSIDANSE (Équipe d’accueil Esthétique, musicologie, danse et création musicale) et membre associée de l’Unité de Recherches Migrations et Société (URMIS). Elle fait partie du comité scientifique éditorial de la revue Recherches en danse de l’association des Chercheurs en Danse.

Ses travaux portent sur les circulations de danses d’Afrique et leurs incidences tant en termes chorégraphiques que politiques et identitaires. Après des enquêtes de terrain menées au Niger sur des danses traditionnelles (Peuls WoDaaBe) et avec de jeunes danseurs « contemporains », elle mène actuellement des recherches sur les danses du mouvement hip-hop et krump au Sénégal, en y intégrant l’usage des vidéos, la place des réseaux sociaux et la question des battles. Elle a par ce biais engagé une réflexion méthodologique sur l’usage des catégories en danse, notamment celle de « danse africaine », « danse contemporaine », « danses modernes » et « danses urbaines » (afro, hip-hop…).

Pages dédiées : http://www.danse.univ-paris8.fr/chercheur.php?cc_id=4&ch_id=378

https://musidanse.univ-paris8.fr/mahalia-lassibille

Lavalette Chloé
scènes chorégraphiques et théâtrales dramaturgie analyse de la représentation épistémologie savoirs situés male gaze / female gaze / feminist gaze / queer gaze / ... nudité esthétiques et poétiques de la peau perception et représentation phénoménologie
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Chloé Lavalette est une travailleuse du texte et de la scène. Après des études à l’ENS Ulm, elle réalise une thèse de doctorat intitulée « Regarder des corps nus. Perspectives pour l’analyse de la nudité sur les scène théâtrales et chorégraphiques contemporaines » au sein du programme SACRe. Elle enseigne comme ATER au sein du département d’Arts du Spectacle de l’université Rennes 2. Également comédienne, performeuse et metteuse en scène, elle a travaillé en tant que comédienne et dramaturge auprès de divers metteurs en scène et collectifs et développé dans le cadre de sa recherche le cycle s.c.r.a.p.s (sélection de chutes recyclées en aventures performatives).

Lefèvre Betty
anthropologie corps pratiques artistiques genre danses contemporaines
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Enseignante/danseuse/chercheuse, son terrain d'observation des corporéités s'est initié avec la danse d'expression africaine en France, sujet de sa thèse en sociologie avec le Professeur Jean Duvignaud, puis s'est porté sur les danses contemporaines et les arts de la rue. Adoptant une posture anthropologique et pragmatique, ses travaux de recherche se sont focalisés sur l'espace de la création chorégraphique contemporaine, sur les multiples variations des corps qu'elle mobilise et les processus de transformations des imaginaires sociaux qu'elle engendre dans « les mondes de la danse ». Parmi ses axes de recherches, Betty Lefevre a également questionné les mises en jeu des masculinités/fémininités dans les pratiques corporelles artistiques, comme manière de se voir et de se dire pour les sociétés.

Elle a publié quatre ouvrages :

LEFEVRE B., ROLAND P., SIZORN M., 2019 (sous la dir.) Danser la rue, PURH

LEFEVRE B., 2016, (Coord.) L’artistique, Paris, Coll. Pour l’action, Ed. EPS.

LEFEVRE B., ROLAND P., FEMENIAS D., 2008, Un festival sous le regard de ses spectateurs, Viva Cité : le public est dans le rue, PUHR.

LEFEVRE B., SIZORN M., 2004, Petites histoires du Cirque Théâtre d’Elbeuf, l’esprit d’un lieu, PUR.

Chapitre d'ouvrage, numéro de revue et articles récemment publiés:

Lefevre B., Productions chorégraphiques contemporaines et formes de ritualisation, in Rite et création (dir. Myriam Watthee-Delmotte), Paris, Hermann Editeurs, 2020.

Andrieu S. , Fanouillet L., Lefevre B., Danse (s) et populaire(s) coordination du n° 9 de la revue de l'aCD Recherches en danse, 2020.

Lefevre B., Danses contemporaines, genre et engagements, in L'art est une arme de combat féministe (dir. Faubert S., Jedlicki F.) PURH, 2020

Lefevre B., Chercheur/artiste : du trouble dans la place, in Recherches en danse « La place des pratiques dans la recherche en danse » n° 6, 2017.

Lefevre B., Corps de femmes, corps d'hommes: de quelques usages de la nudité en danse contemporaine. Le cas de la pièce "Tragédie" d'Olivier Dubois, in Actes du colloque: Cultures corporelles: héritages et pratiques, PURH,2015

Ligore Bruno
ballet Notations pantomime archives bibliographie pédagogie femmes chorégraphes
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Bruno Ligore est doctorant en danse à l'Université Côte d'Azur et bibliothécaire assistant à la Réserve des livres rares de la BnF. Il a étudié à l'Accademia Nazionale di Danza de Rome et est titulaire d'un master recherche en danse de l'Université Paris 8. Ses recherches portent sur les rapports entre danse et archéologie (XVIIIe-XIXe siècles), ainsi que sur les pratiques de notation inhérentes. Il a publié les "Souvenirs" de Marie Taglioni (Gremese, 2017), et co-dirigé "Times of Change: Artistic Perspectives and Cultural Crossings in nineteenth-century Dance" (Piretti editore, 2022) et "Faire image: noter et dessiner la danse dans la première moitié du XIXe siècle" (INHA, en cours).

Locatelli Axelle
modernités chorégraphiques histoire transmission approche labanienne du mouvement
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Axelle Locatelli est enseignante-chercheuse en danse et transcriptrice en cinétographie Laban. Ses recherches portent principalement sur l’histoire et l’esthétique des danses modernes (Europe, Etats-Unis ; fin 19e - milieu 20e siècle) ainsi que sur les pratiques d’analyse, de circulation et de transmission du geste dansé. Maîtresse de conférences à l’Université Côte d’Azur, elle est membre du CTELA – Centre transdisciplinaire d’épistémologie de la littérature et des arts vivants et chercheuse associée à l’équipe « Danse, geste et corporéités » (MUSIDANSE) de l’Université Paris 8. Elle est également professeure certifiée de l’Institut français de yoga.

Lopez Arnaiz Irene
arts visuels Sud et Sud Est de l'Asie
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Irene López Arnaiz est professeure à l’Université Complutense de Madrid (Espagne). Après avoir reçu un doctorat en Histoire de l'art, elle a été chargée de recherche postdoctorale au Centre national de la recherche en Espagne. Ses lignes de recherche portent sur les liens entre la danse et les arts visuels, prenant en compte la présence des danses du sud et sud-est de l’Asie dans la modernité occidentale. Actuellemnt elle travaille aussi sur les relations entre ésotérisme et les débuts de la danse moderne. Elle a été chercheuse invitée à l'Institut national d'histoire de l'art (2022) et Visiting Scholar à l’Univeristé de New York avec une bourse Fulbright (2022).

Lopez Rodriguez Fernando
flamenco recherche-création études de genre et perspectives queer
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Fernando López (Madrid, 1990). Docteur en Esthétique de l'Université Paris 8-Saint Denis, il allie activité artistique, recherche académique et enseignement. Depuis 2009, il dirige sa propre compagnie dans le domaine du flamenco contemporain, ayant créé plus d'une dizaine de spectacles où s'entremêlent danse, paroles et musique, dépassant toutes les étiquettes. Entre autres distinctions, il a reçu le prix du meilleur danseur du concours El Álamo (2010) et la bourse DanceWeb (2013) du festival ImpulsTanz de Vienne. Depuis 2020, il est membre de l'Académie des arts du spectacle d'Espagne et professeur invité dans différentes universités espagnoles et françaises.

Marquié Hélène
histoire (XIXe-XXIe siècle) historiographie genre corps ballet contemporaine modernités music-hall café-concert
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Hélène Marquié est professeure à l’Université de Paris 8, membre du LEGS (UMR 8238). Elle est également chorégraphe de danse contemporaine. Après une agrégation de sciences naturelles et un doctorat consacré aux processus de création surréalistes en danse et en arts plastiques, elle a orienté ses recherches vers l’histoire de la danse (XIXe-XXIe siècle) et vers les questions de genre dans les arts vivants, dans une perspective interdisciplinaire. Une part importante de son travail a été consacrée à penser une épistémologie des recherches à l’intersection des études en danse et des études de genre.

Après avoir centré ses recherches sur les sources d’une conception symbolique féminisée de la danse, puis sur la cristallisation de cette conception et son inscription dans la réalité du ballet après 1830, elle a développé une réflexion critique sur l’histoire et l’historiographie de la danse, et sur la façon dont esthétiques et idéologies se nouent. Ses recherches actuelles portent sur l’histoire et l’historiographie de la danse dans les débuts de la 3ème République à partir de quatre axes : l’arrivée des femmes dans la profession de maîtresse de ballet ; la constitution et la diffusion, par les professionnel·les, d’un champ culturel chorégraphique (pédagogie, histoire, réflexions esthétiques) ; les porosités entre esthétiques, lieux de spectacle et formes de danse dans l’élaboration des modernités ; les conditions de vie et de travail des artistes, ainsi que l’émergence des contestations sociales.

Dans une autre perspective, elle s’intéresse aux effets du genre dans la danse actuelle, au travers des normes et des hiérarchies, dans les pratiques et dans les représentations spectaculaires, pour penser aussi comment la danse peut, ou pourrait résister au système de genre et proposer d’autres modalités identitaires et relationnelles.

Hélène Marquié a publié Non, la danse n’est pas un truc de filles ! Essai sur le genre en danse (Éditions de l’Attribut, 2016), codirigé avec Marina Nordera le n° 3 de Recherches en danse, Perspectives genrées sur les femmes dans l’histoire de la danse (2015) ; codirigés avec Raphaëlle Legrand, trois volumes portant sur l’Opéra-Comique sont en cours de publication.

Hélène Marquié est par ailleurs membre fondatrice du syndicat Chorégraphes associés et de l’association HF Île-de-France pour l’égalité dans la culture. Elle conjugue expérience de terrain (artistique et politique) et recherche.

Maurmayr Bianca
transferts et circulations adaptation poïétique identité belle danse histoire culturelle
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Après une thèse soutenue à l’université Côte d’Azur, sous la direction de Marina Nordera, Bianca Maurmayr intègre l'Université de Lille, Département Arts/Danse, en tant qu’ATER. Elle est actuellement Maîtresse de Conférences à Lille. Ses domaines principaux de recherche concernent l’histoire de la danse et du corps à l’époque moderne, les transferts culturels et l’articulation entre théorie et pratique des arts. Elle fait partie d’AIRDanza, de l’aCD, du comité scientifique éditorial de Recherches en danse et du comité de rédaction de Déméter. Ella a co-dirigé Pratiques de la pensée en danse. Les Ateliers de la danse (Paris, l’Harmattan, Coll. « Thyrse », 2020).

Maury Lola
pratiques et politiques curatoriales en danse
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Chorégraphe, chercheuse et pédagogue, Lola Maury est doctorante à C-DaRE/université de Coventry. Sa recherche porte sur la préparation attentionnelle du spectateur en amont d'une représentation. Par la pratique, elle réfléchit à des préambules pour encourager le spectateur à prendre conscience de son corps et à se connecter à ses perceptions dans les jours ou les moments qui précèdent un spectacle. Lola est professeur de composition à la London Contemporary Dance School. Elle organise depuis 2018, avec Benjamin Coyle, les Cellules D’essai, journées de partage de pratique et de réflexions destinées aux artistes de la région Auvergne Rhône-Alpes.

Motais-Louvel Guylène
culture et pratiques chorégraphiques à l'école danse éducation artistique et culturelle formation partenariale ingénierie coopérative de recherche
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Docteur en sciences de l’Éducation, Guylène Motais-Louvel est chercheure associée au CREAD, centre de recherche sur l’Éducation, les apprentissages et la didactique, EA3875, université de Rennes 2, université de Bretagne occidentale (UBO)

Sa thèse (2007) traite des pratiques chorégraphiques en milieu scolaire, avec l’étude de l’enseignement-apprentissage : concepts théoriques, sociaux et politiques (le corporel, le rapport aux œuvres, le spectacle vivant, les ressources filmiques), avec une analyse d’interactions d’acteurs au sein du système scolaire, travail partenarial enseignants/artistes associés, structures culturelles (monographie d’un enseignement artistique en Ille et Vilaine). Elle publie dans Repères 2011, un article qui traite des interactions participant à la construction de savoirs liés à la transmission par C. Legrand d’un extrait de l’œuvre de D.Bagouet, So Schnell, avec une analyse des verbalisations de l’artiste et de leurs effets.

Professeur de danse contemporaine diplômée d’État (Ifedem/F. Dupuy), personne-ressource en danse à l’école (stages interministériels/ M.Bonjour), elle poursuit ses activités au sein de l’Éducation nationale, comme conseillère pédagogique puis inspectrice en charge du dossier EAC et danse à l’école pour I’lle et Vilaine, comme déléguée académique à l’éducation artistique et culturelle (académie de Rennes) pendant trois ans (mise en œuvre des politiques artistiques et culturelles nationales). Membre du comité de pilotage Preac Danse Bretagne depuis 2016 elle participe à la mise en place des formations et ressources. A ce titre « Faire Cercle » est une ressource en cours qu’elle co-pilote lors d’une ingénierie coopérative de recherche.

Ce travail nourrit ses recherches en culture et pratique chorégraphique à l’école ainsi qu’en Éducation artistique et culturelle. Guylène Louvel communique lors de colloques de l’ECER , de l’ARCD et de la TACD. Membre du collectif Didactique pour Enseigner, (CDpE) et co-auteure des publications : Didactique pour Enseigner, 2019 Pur, Enseigner ça s’apprend, 2020, éditions Retz, Art de faire ensemble, à paraitre aux Pur (2024).Co-directrice de la thèse de V.Messina,2017, « Approche didactique des pratiques chorégraphiques : de l'action conjointe chorégraphe/danseurs en situation de création, à l'action conjointe professeur/élèves-danseurs à l'école élémentaire".

Nordera Marina
histoire corps méthodologie genre mémoire danseuses
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Marina Nordera est danseuse, historienne de la danse et, depuis 2002, professeure et membre du Centre transdisciplinaire d’épistémologie de la littérature et des arts vivants à l’Université Côte d’Azur. Ses recherches et son enseignement portent sur l’histoire du corps et de la danse en Europe, en particulier à l’époque moderne, et sur les méthodologies transdisciplinaires de la recherche en arts vivants. Elle s’intéresse principalement aux articulations entre les savoirs techniques, artistiques et théoriques et à leur transmission et circulation dans la société, entre les disciplines et entre les cultures. Elle a publié largement et en plusieurs langues sur ces thèmes, ainsi que sur l’articulation entre danse et genre, sur la mémoire, l’histoire et l’historiographie des pratiques chorégraphiques, en portant une attention particulière au statut, au métier et aux représentations des danseuses. Elle a encadré et encadre une quinzaine de recherches doctorales en danse. Engagée dans la structuration des études en danse, elle a contribué à fonder AIRDanza, association italienne pour la recherche en danse, dont elle a été la première présidente (2000-3) ; elle est membre fondateur de l’association des Chercheurs en Danse (aCD) et a participé à la conception et au développement de la revue en ligne Recherches en danse. Elle a aussi œuvré pour que la recherche en danse ne reste pas confinée dans les circuits académiques, notamment en assurant le commissariat d’expositions et en donnant des conférences pour des publics divers. Interprète au sein de compagnies de danses anciennes (Il Ballarino, Ris et Danceries, Fêtes Galantes, l’Éventail) elle a donné des ateliers et des séminaires théorico-pratiques dans différents contextes à l’international. L’ensemble de son activité de recherche est imprégné par son expérience artistique.

Olivesi Vannina
ballet XVIIIe siècle XIXe siècle écrits de danseurs vedettariat auctorialité
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Vannina Olivesi a soutenu à l’Ehess en 2021 une thèse de doctorat intitulée ‘Vedettes’ et ‘artistes’. Une histoire de la féminisation du ballet de l’Opéra (1830-1860), réalisée sous la direction d’Esteban Buch. Ses axes de recherche actuels sont les suivants : les écrits du for privé des danseuses, XVIIIe-XIXe siècles ; les carrières et la valeur différenciées selon le sexe dans le ballet ; le vedettariat dans les entreprises de spectacle ; la définition de l’auctorialité de l’interprète et du maître de ballet sur la danse ; la composition féminine dans l’historiographie et les trajectoires de femmes chorégraphes; l'iconographie de la danse.

Paillet Camille
histoire contemporaine fêtes et divertissements mixité spectaculaire pratiques et imaginaires sociaux
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Camille Paillet est docteure en danse et chercheuse associée au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CNRS). Elle s’intéresse à l’histoire sociale et culturelle de la danse, en contexte festif et dans le champ du divertissement. En 2019, elle soutient sa thèse Déshabiller la danse. Les scènes de café-concert et de music-hall (Paris, 1864-1908) sous la direction de Marina Nordera à l’Université Côte d’Azur. En 2020, elle intègre le laboratoire Musidanse (UPL/Université Paris 8) dans le cadre d’une recherche postdoctorale intitulée Le Cancan en héritage. Dynamiques patrimoniales et circulations des pratiques dansées sur les scènes du music-hall (Londres, Paris : 1860-1930). Elle crée un premier cycle du séminaire Les Vendredis du music-hall à la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord et met en place le carnet de recherche Hypothèses Héritages, héritiers du music-hall. Elle a co-dirigé l’ouvrage Pratique de la pensée en danse. Les Ateliers de la danse (l’Harmattan, 2020) et est l’auteure d’une série d’articles, parmi lesquels : « Bâtir la catégorie du populaire au café-concert », Recherches en danse, 8, 2020 ; « Se déshabiller sur scène au tournant du siècle. Le Coucher d’Yvette (Paris, 1894) », Clio. Femmes, genre, histoire, 54, 2021; « Pratiques et imaginaires prostitutionnels dans les cafés-concerts et les music-halls parisiens au XIXe siècle », Revue d’histoire culturelle, 4, 2022. En 2021, elle poursuit ses travaux sur l’histoire des pratiques populaires et festives de la danse en qualité d’ingénieure de recherche à la Théâtrothèque Gaston Baty de l’Université Sorbonne Nouvelle(CollEx-Persée) où elle développe le projet de médiation scientifique Paris s’amuse ! Mémoires du divertissement et du spectacle populaire. La même année, elle coordonne, avec Laura Steil et en partenariat avec le Centre national de la danse, les Journées d’étude Fête dansante. Pratiques, imaginaires et cultures festives en danse. En 2022, elle obtient un contrat postdoctoral et intègre l’équipe du projet ANR EnDansant. Pour une histoire des enseignant.es en danse.

Depuis 2020, elle est membre du Conseil d’administration de l’aCD et du Chantier de valorisation des métiers de la danse où elle coordonne avec Carolane Sanchez le projet Chercheuses, chercheurs en danse au travail.

Pellus Anne
danse contemporaine occidentale danse et politique études de genre et perspectives queer dramaturgie en danse danse-théâtre recherche-création
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Agrégée de Lettres modernes et docteure en Arts du spectacle, Anne Pellus est aujourd’hui Maîtresse de Conférences en danse à l’Université de Toulouse Jean Jaurès et membre du laboratoire LLA-CREATIS. Nourrie par une expérience pratique de la danse et du théâtre en tant qu’interprète, elle s’intéresse aux voies de la politisation de la danse contemporaine au prisme de la philosophie politique, des études de genre et de la pensée queer. Elle a dirigé l’ouvrage collectif Danse et Politique. Luttes, Corporéités, performativités (EUD, Dijon, 2020) et est l’auteure de La Part des femmes. Fattoumi-Lamoureux, publié aux Nouvelles édition Place (Paris, 2021).

Perrin Julie
danse contemporaine occidentale chorégraphie située spatialité écrits de danseurs
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Julie Perrin est depuis 2008 enseignante-chercheuse en esthétique et histoire de la danse, à l’université Paris 8 Saint-Denis (laboratoire MUSIDANSE – E.A. 1572). Sa recherche sur la danse contemporaine occidentale à partir des années 1940 porte actuellement sur la chorégraphie située (analyse des œuvres, des contextes historiques, des processus de travail observés sur le terrain ou des écrits d'artistes). Elle est l'auteure de plusieurs ouvrages dont : Projet de la matière – Odile Duboc (CND / les presses du réel, 2007) ; Figures de l’attention (les presses du réel, 2012) ; Composer en danse (cosigné avec Y. Chapuis et M. Gourfink, les presses du réel, 2019).

Picot Léa
danse et littérature corps féminisme phénoménologie
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Je suis actuellement doctorante contractuelle à l'Université de Bourgogne en littérature comparée, rattachée au laboratoire CPTC au sein de l'axe Art Majeur Art mineur que je représente en tant que doctorante. Ma thèse étudie un corpus littéraire et chorégraphique contemporain et travaille sur la question du récit corporel des femmes. En croisant les mots et le corps, je réfléchis à l'expérience des femmes dans le monde à travers leurs mouvements et montre ce que peut exprimer un corps en termes de biochorégraphie. J'enseigne, à l'UB, des cours d'introduction à l'analyse chorégraphique ouverts aux étudiant.es de lettres, de philosophie, d'histoire de l'art et de linguistique.

Raffin Kévin
danses de société danses sociales
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Etudiant doctorant - Laboratoire Passage XX-XXI - Université Lumière Lyon 2.
Mes recherches portent sur les danses sociales de la famille du swing, et notamment le rock, dans la volonté de se détacher d'une approche purement sociologique pour essayer d'en dégager une esthétique des corps et du mouvement.

Randazzo Alessandra
improvisation performance art performance philosophie de la danse philosophie esthétique art contemporain événement phénoménologie
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Doctorante en philosophie de l'art et en phénoménologie à l'Université Côte d'Azur (Nice) (CRHI), sous la direction du Professeur Grégori Jean, ainsi qu'enseignante contractuelle au sein de cette université, je prépare une thèse sur l'improvisation en danse : à partir d'une description phénoménologique de l'expérience vécue de ces mouvements dansés, je tente à démontrer en quoi l'improvisation des corps rejoue d'importantes catégories philosophiques parmi lesquelles le rapport corps-volonté, le corps propre, une certaine philosophie de la vie et de la force, afin de pouvoir repenser plus généralement le cas des performances artistiques (et l'art contemporain) sous le paradigme d'un événement.

Rupp Juliette
Gert (Valeska) historiographie mémoire XXe siècle Allemagne
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Doctorante en études germaniques à l'université de Strasbourg sous la direction d'Emmanuel Béhague, je travaille sur la danseuse, actrice et cabarettiste berlinoise Valeska Gert, et son rapport à la mémoire, dans son œuvre dansée-parlée comme dans ses écrits, particulièrement après 1945 lorsque son inscription dans l'historiographie devient un enjeu crucial pour elle. Croisant les études de genre et la contextualisation historique, j'interroge enfin la survivance des traces créées par l'artiste dans des performances contemporaines pensées comme des hommages à Valeska Gert.

Saladain Lise
corps danse épistémologie savoirs transmission pratiques politique médiation
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Danseuse et pédagogue pendant près de vingt ans, Lise Saladain est directrice déléguée de la Manufacture – CDCN Nouvelle-Aquitaine. Docteure en Sciences de l’Éducation et de la Formation à l’Université de Bordeaux - Laboratoire CeDS, elle observe, eu égard à son engagement pour les questions éducatives et pédagogiques en danse, de quelle manière les savoirs se fabriquent et se transmettent dans diverses situations structurant le champ de la danse. Sa thèse soutenue en 2017, porte sur une approche critique du « corps disponible » dans le champ chorégraphique : une contribution à l’étude des modes de structuration et recomposition du monde de la danse par l’entrée de la diffusion des savoirs.

Sanchez Carolane
flamenco recherche-création esthétique des mémoires anthropologie culturelle
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Carolane Sanchez est maîtresse de conférences en Arts vivant au sein de l’Université Bourgogne Franche-Comté (depuis 2021). Sa thèse en recherche-création (soutenue en 2019), porte sur les enjeux de mémoire, identité, transmission qui corroborent la création flamenco contemporaine. Ses travaux de recherche post-doctoraux interrogent les épistémologies de la recherche-création (« Dialogues sur les enjeux de la recherche-création pour les sciences humaines ») et de l’ethnoscénologie (« Patrimoine vivant en ethnoscénologie »), afin d’explorer les savoirs et gestes pouvant émerger à l’interstice de ces perspectives scientifiques interdisciplinaires, pour appréhender de façon située et créative d’autres modes de regards critiques et sensibles sur le corps « spectaculaire ». Elle est également investie dans des projets de recherche Arts et Santé (« Ritualités créatives : la gestation en exploration »), et elle est secrétaire et membre active de l’association des chercheurs en danses (co-responsable du chantier « Les chercheurs, chercheuses en danse au travail »). Ses enseignements universitaires théorico-pratiques portent plus globalement sur l’histoire transculturelle de la danse et des arts vivants, ainsi que la préparation au training du performer (pratiques somatiques, anatomie expérimentale, flamenco, méthodes d’improvisation, etc.). Elle mène de façon entremêlée à sa recherche universitaire son activité d’artiste-chercheuse (https://www.carolane-sanchez.com/).

Sintès Guillaume
métier chorégraphe pédagogue enseignement droit d'auteur
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Guillaume Sintès est maître de conférences en danse à l’Université de Strasbourg. Ses travaux de recherche s’intéressent à l’archive, la mémoire et l’histoire en danse et, plus particulièrement, aux métiers de chorégraphe et de professeur de danse. Il est actuellement co-responsable scientifique du programme de recherche ANR « EnDansant. Pour une histoire des enseignant.es en danse » qui vise à l’élaboration d’une histoire règlementaire des enseignant·es et pédagogues en danse (France, du XVIIe siècle à nos jours).

Il a codirigé les ouvrages Danser en Mai 68. Premiers éléments (Université Paris 8, 2014) et Danser en 68. Perspectives internationales (Deuxième époque, 2018). Pour la revue Recherches en danse, il coordonne les numéros thématiques « Mémoires de l'œuvre » (2019) et « Enseigner la danse. Représentations et statuts du métier » (2024).

Sorin Claude
archives orales entretiens d'artistes histoire esthétique
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Artiste chorégraphique, chercheuse en danse, professeure en culture chorégraphique et en histoire de la danse dans les conservatoires de Paris, Boulogne, dans le cadre de la formation des professeur-e-s de danse et chargée de cours dans des départements Arts du spectacle de plusieurs universités, Claude Sorin conçoit des projets afin de sensibiliser les publics au travail de la danse et des danseurs depuis plus de vingt ans.

Elle collabore au sein de compagnies contemporaines par différentes approches : interprétation, composition, improvisation, chorégraphie, assistanat à la chorégraphie et à la mise en scène, pédagogie, conférences… Danseuse, elle s’investit au long cours dans les compagnies des chorégraphes Alain Populaire, Louis Ziegler, Dominique Boivin, Michèle Ettori, Nathalie Collantes… et co-chorégraphie des créations in situ dans des sites naturels et urbains pour des festivals. Elle enseigne et coordonne de nombreux projets pédagogiques, elle développe un travail de chorégraphie et d’assistanat à la mise en scène pour des évènements théâtraux, musicaux, chorégraphiques et numériques.

Ces expériences ont nourri ses réflexions théoriques sur le travail de la danse et des danseurs initiées lors de sa formation en culture chorégraphique auprès de Laurence Louppe et lors de son Master de recherche au Département danse de l’Université Paris 8. Depuis, elle conçoit des conférences dans les structures culturelles et développe une recherche sur les archives orales de la danse en concevant des montages d’archives sonores en partenariat avec l’Ina et avec le Centre National de la Danse « Les voix de la danse ». Ces voix plongent l’auditeur dans les paroles des danseurs qui non seulement, restituent des parcours individuels, mais donnent à entendre le travail des corps à l’œuvre. Montages diffusés lors de studios d’écoute collective dans des colloques, festivals de danse, de radio ou de cinéma qui ont donnés lieux à plusieurs publications d’articles sur le patrimoine sonore en danse.

Engagée pour le développement de la culture chorégraphique dans la formation des danseurs, elle participe à plusieurs chantiers de réflexion sur l’enseignement de la danse du ministère de la Culture en tant que personnalité qualifiée en histoire de la danse, elle est également membre active de l’aCD depuis sa création.

Suquet Annie
histoire culturelle histoire transnationale XXe siècle danse moderne perception et représentation
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Historienne de la danse, Annie Suquet est l’auteur de deux tomes consacrés à l’histoire culturelle et transnationale de la danse moderne : L'Éveil des modernités : une histoire culturelle de la danse (1870-1945) (Éditions du CND, 2012) et Modernités mutantes : une histoire culturelle de la danse (1945-1980) (à paraître en 2024 aux Éditions du CND). Elle est aussi notamment l’auteur de : « Le corps dansant : un laboratoire de la perception » (in Histoire du corps, t. III, dir. Jean-Jacques Courtine, Alain Corbin et Georges Vigarello, éditions du Seuil, 2006) ; Chopinot (Cénomane, 2010) ; Merce Cunningham. Chorégraphier pour la caméra, conversations avec Annie Suquet et Jean Pomarès (L’Œil d’or, 2013) ; La danse contemporaine en Suisse. 1960-2010, les débuts d’une histoire (avec Anne Davier, éditions Zoé, 2016). Elle a également réalisé la traduction, préfacée et annotée, de Every Little Movement de Ted Shawn (Complexe/CND, 2006). De 1993 à 1996, elle a été chercheuse en résidence à la Merce Cunningham Dance Foundation à New York, tout en se formant à diverses méthodes somatiques (Alexander Technique, Body Mind Centering, Rolfing, ideokinesis, Topf Technique). Depuis 2001, elle est intervenue comme conférencière et enseignante pour diverses structures culturelles et pédagogiques, en France (Université Paris 8, École des beaux-arts de Rennes, festival de danse de Montpellier...) et en Suisse (HEAD, Université de Genève, ADC, Fondation Fluxum...). Elle a également été chargée de mission pour le Département de recherche et du développement de la culture chorégraphique du Centre national de la danse à Pantin (conception de colloques, formation des programmateurs à la culture chorégraphique, commissariat scientifique d'exposition). Elle a fait partie, pendant plusieurs années, de la commission d’attribution des bourses de recherche du CND. Toujours conduits dans une perspective d’histoire culturelle, ses travaux actuels s’attachent à élargir la vision portée sur et par l’histoire de la danse moderne, encore marquée par la centralité des récits euro-américains, pour prendre en compte les développements d’autres conceptions de la « danse moderne » : en Afrique (Sénégal, Guinée…), en Asie (Inde, Chine, Indonésie…), en Amérique du sud (Cuba notamment) …

Tsikoura Charitini
danse genre et féminisme féminisme intersectionnel réception et réécritures du théâtre antique danse et contes de fées formes hybrides du spectacle vivant danse-théâtre
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Charitini Tsikoura est docteure en Études Théâtrales (Université Paris Nanterre), chercheuse et chorégraphe. Ses recherches portent sur les problématiques esthétiques et les enjeux conceptuels genrés, liés à la mise en scène et la réception des réécritures et adaptations des œuvres tragiques de l’Antiquité et des contes de fées. Elle est chargée de cours aux Universités Sorbonne-Nouvelle, Paris 8, Clermont-Auvergne, et Strasbourg et a collaboré avec l’Institut des Beaux-Arts de Sousse où elle a encadré des ateliers pratiques de danse-théâtre. Elle est membre du Centre International de Réflexion et de Recherche sur les Arts du Spectacle (CIRRAS) et trésorière adjointe de l’aCD.

Vellet Joëlle
transmission discours en situation contemporaine tradition anthropologie poïétique
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Joëlle Vellet est chercheuse en danse, membre du Centre transdisciplinaire d’épistémologie de la littérature et des arts vivants (CTELA) de l’Université Côte d’Azur où elle a été jusqu’en 2020 maîtresse de conférences, au département des Arts. Ses recherches se situent au croisement de l’esthétique et de l’anthropologie de la danse (une anthropologie poïétique), étude de la danse en fabrique à partir des situations de transmission, utilisant les outils de l’analyse de l’activité. Son activité de recherche est nourrie et imprégnée de son expérience artistique et pédagogique. Elle étudie les dynamiques de transmission et de circulation des savoirs dans l’activité fine des différents passeurs de la danse, en danse contemporaine et dans les danses traditionnelles françaises. Sa thèse l’a conduite à affiner la compréhension du tissage des gestes et des discours en situation dans la transmission de la danse. Elle s’intéresse au travail artistique, aux savoirs du métier de danseur, aux processus en jeu en amont de l’œuvre ou présents dans l’émergence du geste, révélant les enjeux de savoir, de pouvoir ou de formation des acteurs dans les processus de transmission. Elle a enseigné durant plusieurs années à l’université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, membre du Laboratoire d’Anthropologie des Pratiques Corporelles et a cocréé et codirigé le master professionnel en anthropologie de la danse. Elle dirigeait le secteur danse du Service Université Culture des universités clermontoises. “Expert danse à l’école”, elle a aussi participé à la conception et à l’accompagnement des programmes des enseignements artistiques en Danse du lycée, continuant un engagement dans les actions ou formations de l’éducation artistique et culturelle. Elle fait partie du comité scientifique éditorial de Recherches en danse. Elle est membre co-fondatrice de l’association des Chercheurs en Danse, elle en assure actuellement la présidence.